Environnement

RAMAGE : Recharge Annuelle et Maintien Alluvial de la Garonne

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Favoriser la recharge de la nappe pour renforcer le soutien d'étiage naturel

Porteur(se) de projet

Nicolas Cardot

Chargé de mission gestion quantitative

SMEAG

Membres du projet

Franck Solacroup, Bernard Leroy, Delphine Estragnat, Stéphane Marliac, Fabien Guyomard, Mathieu Beaujard, l'équipe du SMEAGNazeer Asmael, Alain Dupuy Michel, Franceschi, Sophie Leleu, Bordeaux INP

La problématique

Actuellement, le soutien d’étiage de la Garonne est réalisé en majorité à partir des réserves hydroélectriques d’EDF. Le projet RAMAGE ambitionne d’apporter une nouvelle solution pour soutenir les débits de la Garonne en s’appuyant sur les propriétés du sol à stocker l’eau et à la restituer de façon diffuse et thermiquement tempérée (autour de 15 °C). La recharge de la nappe va contribuer localement à maintenir en eau les différentes zones humides préservant ainsi leurs fonctions de refuges et de corridor écologique pour la biodiversité. L’objectif de ce projet expérimental est de pouvoir infiltrer au total environ 10Mm3 en provenance du canal latéral pour contribuer à la résorption du déficit hydrologique du bassin de la Garonne estimé à 250 Mm3 à l’horizon 2030. Ce projet constitue une expérimentation permettant de tester scientifiquement des innovations de rupture pour anticiper les impacts du changement climatique et lever les freins (réglementaires, sociétaux, économiques...) à leurs mises en œuvre.

Un projet collaboratif

Construit avec une approche multidisciplinaire, le projet associe depuis le lancement en 2021 de nombreux partenaires sur le territoire : l'Etat, VNF (gestionnaire du canal), la Fédération Départementale de pêche, les associations environnementales (SEPANSO et SEPANLOG), les collectivités locales... Localement le projet est plutôt bien accepté par les différents acteurs économiques (populiculteurs, agriculteurs, graviers) et les associations environnementales (SEPANLOG…). Le contexte hydro-climatique des dernières années et les projections climatiques sont des facteurs confortant l’intérêt local et régional pour le projet. Enfin, l’appui scientifique via la mobilisation du BRGM et de Bordeaux INP (ENSEGID) et le rayonnement au travers du projet européen NBRACER assure l’acceptabilité des résultats.

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