Les règlementations en matière de gestion des eaux pluviales sont particulièrement nombreuses et complexes sur le territoire du SYSEG :
– 3 PPRNI ;
– 16 zonages d’eaux pluviales (réalisés par différents prestataires à différentes périodes et pour lesquels tous n’ont pas été intégrés aux PLU) ;
– Un règlement d’assainissement collectif et un règlement d’assainissement non-collectif ;
– Des DUP de périmètres de protection de captages d’eau potable.
Il y a également un manque de cohérence entre les pratiques de gestion (patrimoniale, financière, organisationnelle) de l’ensemble des acteurs de l’aménagement du territoire ; ce qui conduit à un contexte défavorable pour le développement des solutions de gestion des eaux pluviales fondées sur la nature.
De plus, à la différence des EPCI, le SYSEG ne dispose pas de compétences liées à l’aménagement du territoire (voirie, espaces vert, urbanisme…) ce qui renforce la difficulté de mise en œuvre opérationnelle d’ouvrages et aménagements.
Enfin, la création du poste de chargé de mission de la stratégie eaux pluviales étant récente (2 ans et demi), un travail conséquent est à opérer en matière de sensibilisation et de communication, et cela auprès de tous publics.
L’objectif du projet présenté consiste à développer un territoire sensibilisé et proactif où les projets d’infiltration des eaux pluviales sont initiés par les acteurs privés du territoire, et non plus uniquement par les acteurs publics.
Pour ce faire, la stratégie eaux pluviales du SYSEG repose sur 4 grands piliers :
– Un plan d’action pour sensibiliser les publics et les faire monter en compétence ;
– L’évolution de la règlementation ;
– La structuration de la gouvernance locale de gestion des eaux pluviales ;
– L’accompagnement technique des porteurs de projets.
Bravo pour tout ce parcours en si peu de temps, c’est inspirant et motivant!!!
Valentin à un dynamisme hors du commun pour une cause première, celle de protéger et respecter l’eau à son état primaire – l’eau pluviale.