Environnement

Plan d’aides forestières incluant travaux pour propre compte

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Préserver et améliorer ce puit de carbone

Porteur(se) de projet

Adeline MASSON

Chargée de misison Ruralité

Alès Agglomération

Membres du projet

Lydia PICQ (DGA Alès Agglomération), Cécile BRAUD (Responsable Service Ruralité Alès Agglomération), Virginie Guiroy (Chargée de mission Charte Forestière SYNDICAT MIXTE DU PAYS DES CÉVENNES), Christine BOYER (Technicienne forestière territoriale Gard CRPF Occitanie), Elise BUCHET (Responsable développement forestier territorial Hérault – Gard CNPF Occitanie), Baptiste ALGOËT (Responsable du pôle Forêt-Chasse PNC), Agathe MASSARD (Ingénieure forestière Syndicat des Forestiers Privés du Gard), John Pellier (Directeur adjoint Collectivité forestières Occitanie), David MASSA (Responsable unité territoriale ONF - Antenne La Grand'Combe), Matthias DAEDEN (Technicien forestier, DDTM du Gard), Laure Canavaggio (Responsable département service juridique et ADS), Service forêt et juridique de la Région Occitanie

La problématique

L’objectif est d’agir face au dérèglement climatique qui fragilise les forêts par le dépérissement de certaines essences ou le risque incendie. Sur cet ancien bassin minier, il s’agit d’une jeune forêt détenue en majorité par de petits propriétaires forestiers, sans tradition sylvicole, ayant des moyens très restreints pour faire les premiers travaux coûteux, nécessaires à la résilience des forêts. Les aides actuelles ne sont pas adaptées. Le nouveau programme d’aide lui est doté de 1000000 €, avec un taux d'aide de 80% maximum, et il inclut les travaux pour propre compte. Les opérations éligibles visent à contribuer au stockage de Carbone, au maintien des sols, à la diminution du risque incendie, à la régulation des eaux et à la biodiversité des peuplements.

Un projet performant

Alès Agglomération a aidé 29 projets en octroyant 446 113 € d’aides, ce qui a permis de soutenir 50 propriétaires forestiers. Parmi ces projets, il y a eu 28 ha de reboisement, notamment sur des châtaigniers dépérissants (crise sanitaire en Cévennes due au changement climatique). 26 710 arbres ont ainsi pu être plantés avec pas moins de 3 essences par projet, quasi systématiquement des feuillus en diversification et la plantation d’essence rare, telle que le Pin de Salzmann (dit le « Pin des Cévennes », en voie de disparition). La surface totale concernant d’autres opérations est de 50 ha, l’amélioration et création de la desserte sur 8 430 ml pour 268 ha desservis.

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